Crise de nerf et crise d’envie

Bob Dylan chantait « The times, They are changing », les temps sont en train de changer… Et il est certain que la COVID19 a participé au chamboulement de notre quotidien et de nos habitudes. Aujourd’hui nous vivons différemment. Heureusement les aspects les plus tragiques de cette crise semblent être derrière nous. Cependant nous avons bel et bien changé : Nous travaillons différemment, nous nous déplaçons différemment, nous consommons différemment. Mais nous avons tendance à oublier l’impact psychologique de ce qui est considéré comme la plus grande crise que le monde ait connu depuis la seconde guerre mondiale.

Beaucoup d’entre nous ont connu des épisodes d’anxiété ou de dépression durant cette période, d’autres ont su gérer cette situation avec sérénité. Dans un cas comme dans l’autre, nous avons développé des stratégies d’adaptation, chacun à sa manière et en fonction du mal ou du besoin ressenti. Cette adaptation a entraîné une remise en question profonde de nos choix de vie motivée par une quête de sens. Plus que jamais nous prenons la mesure des dysfonctionnements de notre modèle de société, qu’ils s’agissent d’inégalités sociales ou de risques environnementaux. De cela découle une volonté de changement personnel dont le premier maillon est de remettre en question nos choix de carrière. Cette crise nous pousse à rechercher du sens au travail. Il est devenu nécessaire pour beaucoup d’entre nous de faire correspondre nos carrières avec nos valeurs personnelles.

La quête de sens au travail

Pour générer du sens au travail, 6 caractéristiques sont essentielles : Un sentiment d’utilité, un intérêt pour les activités réalisées, un respect des règles morales et déontologiques, des relations humaines satisfaisantes, une autonomie financière et un équilibre entre vie personnelle et professionnelle. (Cf. Estelle Morin, HEC Montréal).
Ces caractéristiques ne sont pas toujours simples à réunir en entreprise lorsque l’on est salarié et c’est pour cela que beaucoup d’entre nous se lancent, et ce malgré la crise, dans l’entreprenariat. Là où certains voient dans cette crise une période peu propice à la création d’entreprise, d’autres y voient une opportunité d’acquérir plus d’autonomie tout en se focalisant sur une activité qui correspond à leurs valeurs.

Entrepreneuriat et digital, une perspective d’avenir

Les entrepreneurs du futur

Qui aurait pu prévoir que COVID19 rimerait avec augmentation du nombre de créations d’entreprises ? Pourtant les chiffres ne mentent pas : En 2020, c’est-à-dire au cœur de la crise, 848 200 entreprises ont vu le jour en France contre 815 000 en 2019 (Insee). Et tout porte à croire que ce record sera à nouveau battu en 2021.
La crise sanitaire et l’arrêt de l’activité qu’elle a entraîné, entre confinement et chômage partiel, ont joué un rôle de catalyseur dans l’émergence de ces nouvelles entreprises. Un temps d’arrêt douloureux et pourtant salvateur pour certains d’entre nous, toutes générations confondues.
Beaucoup de ces initiatives émergentes sont des projets “responsables” avec des aspirations sociales et environnementales. Entreprendre pour changer les choses, être utile, améliorer le monde dans lequel nous vivons. Les démarches de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) fleurissent quand elles ne sont pas au cœur même de l’activité des entreprises.  

De la même manière que l’ensemble de ces initiatives, OAKOKO, agence de communication responsable par nature, a vu le jour durant ces longs mois de confinement. Ce qui n’était qu’une idée, une envie à l’origine, est devenue une nécessité pour les 3 jeunes néo-entrepreneurs que nous sommes. Ainsi, nous nous sommes posés les mêmes questionnements autour de la quête de sens et de l’épanouissement personnel et professionnel. L’activité qui nous réunit, à travers le grand intérêt que nous lui portons, est bien entendu, la communication, tout est dans le titre. Nous partageons également, tous les 3, un attachement fort pour les questions de responsabilité sociale et d’éco-responsabilité.

La communication digitale au service des sociétés

Les entreprises françaises, toutes raisons-d’être confondues, ont des objectifs ambitieux. Indépendants, artisans, commerçants, TPE ou PME, sont aussi importants que nos grandes entreprises du CAC 40.
Elles doivent pouvoir acquérir une notoriété forte à la fois pour atteindre leurs cibles et ainsi se développer mais aussi pour diffuser les valeurs dont elles sont porteuses.     
Deux tiers des entreprises créées en 2020 sont des micro-entreprises. Ces dernières représentent 96% du tissu économique français.
Dans le cadre de la transition numérique, accélérée par la crise, ces entreprises se battent chaque jour au sein de marchés en pleine mutation. Il en est de même pour beaucoup de TPE et PME.
Les codes, médias et stratégies de la communication, comme les temps, ont et sont en train de changer.   

S‘il est évident aujourd’hui que posséder son propre site web, produire du contenu audiovisuel ou développer sa présence sur les réseaux sociaux sont des nécessités pour susciter l’intérêt des clients, une grande partie des entreprises françaises n’investissent pas dans leur communication digitale.
Les chiffres parlent d’eux même : 49% des entreprises françaises ne possèdent pas de site web ni de présence sur les réseaux sociaux (source : Etude Simplébo).
Pourtant 97% des clients commencent leur processus d’achat sur internet et 30% d’entre eux pourraient même ne pas vouloir faire affaire avec une entreprise qui n’a pas de site web (source : Etude Hootsuite).
Mais que représente cela en termes de gain financier ?
Les entreprises françaises enregistrent une augmentation moyenne de 33% de leur chiffre d’affaires grâce à leur présence sur le web.
Ce retard numérique est encore plus flagrant parmi les plus petites entreprises.

Nous nous positionnons en tant qu’acteur pour l’accompagnement de celles-ci dans leur communication. 
Notre accompagnement ne se résume pas à une solution miracle. C’est un travail quotidien, en collaboration avec nos clients, qui se fait en toute transparence et à la hauteur des challenges qui sont relevés par ces derniers. Nous souhaitons vous partager nos compétences.
Nous vous invitons à partager avec nous vos projets.